De tout temps, l’estuaire de la Gironde et ses nombreux bancs de sable se sont avérés dangereux pour les navigateurs et, très tôt, il a été nécessaire de mettre en place des outils de sécurisation. Ainsi, à la Pointe de la Coubre, dès 1690, la présence d’une balise porte‑feu est attestée. En 1860, le premier phare en bois est édifié. Mais du fait de l’érosion, il est remplacé en 1895 par un nouveau phare en pierre installé à 1,5 km de la côte. Rattrapé par la mer, ce phare laisse sa place dix ans plus tard à l’actuel phare de la Coubre avant de s’effondrer en 1907.

Construit en 1904 et mise en service en 1905, le phare de la Coubre est à la fois un monument historique avec un intérieur exceptionnel en opaline bleue. Surnommé la "Sentinelle de la Côte Sauvage", il a une portée lumineuse de 52 km. Situé à l’origine à 1,8 km du rivage, aujourd’hui seulement 150 m le sépare de la mer. Depuis 2000, le phare est automatisé et plus aucun gardien ne veille. Accessible à la visite, il offre un panorama à 360° sur les paysages environnants après une ascension de 300 marches.

Source(s) : prospection ; musée de la Coubre.

Caractéristiques

• Hauteur : 64 m
• Année de construction : 1905
• Nombre de marches : 300
• Puissance de la lampe : 250 watts
  Optique de Fresnel
• Portée lumineuse : 28 milles (52 km)
• Automatisé depuis 2000