Sentiers des Arts

Sentiers des Arts 2020

Eau & Vent

du 19 septembre au 8 novembre 2020
3 territoires partenaires, 4 communes, 23 artistes, 19 œuvres

Les Sentiers des Arts sont devenus au fil des années, un rendez‑vous culturel automnal attendu. La manifestation continue à s’inscrire au cœur des villages, au plus près des habitants. Il s’agit bien de rendre l’art accessible à tous. La vie a besoin d’art et ce dernier n’aura jamais été aussi nécessaire que pendant cette année particulière.
Cette 8e édition est une immersion dans une notion immatérielle. Les artistes se sont appropriés dans la conception de leurs installations deux éléments de la nature, vitaux et indomptables : Eau et Vent. L’idée est de mettre en évidence ces deux énergies de la vie et de trouver, grâce ou avec l’art, des interconnexions entre elles.
2 000 scolaires parcourent les sentiers chaque année.


(40 pages ~ 4 Mo) Programme


null Didier Ferment (2020)

Didier Ferment

Nuage Nuage

Saint-Sorlin-de-Conac
Pôle-nature de Vitrezay

De loin, un étrange nuage bas se détache du paysage par sa blancheur. En s’approchant, le public découvre que le nuage est constitué de disques de porcelaine. De près, le mouvement permanent de la porcelaine translucide sous l’action du vent et des jeux de lumière du soleil offre un spectacle sans fin.

Didier Ferment


Hauts-de-France / Somme

Didier Ferment est enseignant chercheur en informatique à l’université de Picardie. Dans une démarche artistique atypique, il crée des univers, en joue et les partage avec le public. Originellement créateur de cerfs‑volants et facteur d’instruments de musique éolienne, il s’amuse avec le vent. Ses dernières créations, en collaboration avec plusieurs "Land‑artistes", l’ont amené plus loin dans cette interaction avec la nature. L’eau, la lumière, l’ombre, le reflet font maintenant partie de son langage, de son envie de jouer avec le public et la nature qui l’entoure.

Retrouvez le travail de l’artiste sur :

Site web

Cette multitude de mouvements synchronisés et de changements aléatoires invite le spectateur à se laisser aller dans un état méditatif : ressentir le vent, observer le changement perpétuel du nuage. Les disques de porcelaine évoquent les multiples gouttelettes d’eau qui constituent un nuage. En seconde intention, l’installation "Nuage Nuage" évoque la formation des nuages à partir d’eau et de vent : le vent qui transporte l’eau vapeur et lui permet de se transformer en gouttelettes d’eau liquide ou solide. Ces nuages, omniprésents dans le paysage, de taille immense et de puissance colossale, ne sont qu’un peu d’eau et de vent. Enfin, par cette présence insolite d’un nuage maintenu par des câbles et des fils, comme captif, l’installation ironise sur l’absurdité des recherches humaines pour maîtriser la pluie, domestiquer les nuages.