Sentiers des Arts

du 11 septembre au 16 novembre 2025
3 territoires partenaires, 9 communes, 19 artistes, 17 œuvres

La Tremblade, Arvert, Saint‑Fort‑Sur‑Gironde, Saint‑Ciers‑du‑Taillon, Saint‑Sorlin‑de‑Conac, Saint‑Ciers‑sur‑Gironde, Saint‑Aubin‑de‑Blaye, Val‑de‑Livenne, Saint‑Androny

Pour la 13e édition des Sentiers des arts, la CARA, la communauté de communes de la Haute‑Saintonge et la communauté de communes de l’Estuaire poursuivent leur désir commun d’unifier leur territoire par un projet artistique qui se démarque chaque année par son originalité.


(2 pages ~ 8 Mo) Programme


null Laurence Aellion

Laurence Aellion

Souffles salins

17240 Saint-Ciers-du-Taillon
Petit parc près de l’église dans le bourg

Imaginer ce que la mer aurait pu confier à la terre avant de se retirer

Laurence Aellion


Plasticienne

Laurence Aellion explore les tensions entre l’artificiel et le vivant, la permanence des matières humaines et la fragilité des écosystèmes naturels. Elle développe une pratique sensible et engagée, mêlant installation et sculpture en utilisant des matériaux issus de la consommation contemporaine (comme le plastique) pour en révéler la dimension paradoxale : polluante, indestructible, et presque organique une fois transformée. Elle invite à une expérience sensible, où l’observation lente révèle des présences discrètes.

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Pour les Sentiers des arts 2025, elle présente "Souffles salins", une installation inspirée des récifs coralliens d’eau froide. Des excroissances orangées, légères et vibrantes, viennent se fixer sur les troncs d’arbres, glissent vers les racines, effleurent l’herbe, comme si la mer avait laissé là les traces d’un passage discret. Chaque module semble suspendu entre deux états : solidifié dans la matière, mais encore empreint du mouvement de l’eau ou du vent. L’œuvre se déploie par touches, laissant au public la liberté de recomposer mentalement un monde marin dispersé. Elle évoque un paysage fantôme, à la fois fragile et persistant, qui invite à ralentir, à observer, à imaginer ce que la mer aurait pu confier à la terre avant de se retirer.