Sentiers des Arts
Sentiers des Arts 2017
Regards hors saison d’un estuaire à un autre...
du 16 septembre au 5 novembre 2017
3 territoires partenaires, 6 communes, 24 artistes, 19 œuvres
3 escales : les ports ostréicoles de Mornac‑sur‑Seudre, L’Éguille‑sur‑Seudre et Chaillevette font écho aux rives et sites de la Gironde.
Les artistes accueillis par les Sentiers des Arts parviennent à métamorphoser certains sites en espaces poétiques et oniriques, à troubler notre perception et à sublimer le réel. Leurs œuvres, monumentales ou minimalisées, créées à partir d’éléments naturels ou recyclés, naissent de la résonance entre le lieu et leur propre recherche. Ils ouvrent ainsi un dialogue entre public, paysage et art.
null Maurizio Perron (2017)
The last refuge
Saint-Fort-sur-Gironde
Tour de Beaumont
L’igloo de Maurizio Perron, lui, ne fondra pas, résistera à cette alternance de températures et de saisons. Refuge illuminé de nuit, il sera pérenne, naturel et écologique.
Maurizio Perron
Piémont (Italie)
Maurizio Perron, artiste italien, a découvert la passion de la sculpture dès l’âge de 8 ans. Président de l’école de sculpture de Jouvenceaux où il enseigne, directeur artistique de plusieurs festivals (Art en forêt, Art dans la neige), membre actif de l’association internationale des événements de sculptures monumentales, chef de projet du Snow Show organisé à l’occasion des Jeux Olympiques de Turin, Maurizio Perron collabore avec les plus grands artistes. Aujourd’hui, il oriente ses recherches artistiques vers le Land Art.
Retrouvez le travail de l’artiste sur :
L’installation "The last refuge" est une allégorie du rapport moderne que la société a avec les saisons et la météo. On cherche à skier l’été et à nager en hiver. Tout le monde cherche à pratiquer des activités contre nature. Il devient donc normal d’aller skier sous un globe de verre à Dubaï par 40 degrés au soleil, ou de prendre un avion pour les Maldives à Noël… Mais en été, quand les 40 degrés s’abattent sur nos villes, on se réfugie dans nos maisons à la température ambiante de 18 degrés…
Quelle ironie, quel esprit de contradiction ce monde moderne !