Sentiers des Arts

Sentiers des Arts 2013

Regards hors saison sur le Mur de l’Atlantique

du 14 septembre au 11 novembre 2013
4 communes, 5 artistes, 5 œuvres

Pour ce premier rendez‑vous, c’est un patrimoine singulier qui est au cœur de la création artistique : les vestiges du Mur de l’Atlantique, ancienne ligne de défense côtière réalisée sous l’occupation allemande (1940‑1945) qui marque les côtes royannaises des communes de La Tremblade à Saint‑Georges‑de‑Didonne. C’est à travers le regard aiguisé, pertinent et parfois déroutant de cinq artistes que le public découvre des œuvres éphémères qui s’inspirent du paysage naturel et qui transforment ces espaces en des univers d’audace et d’étonnement.


(24 pages ~ 5 Mo) Programme


null Philippe Vaz Coatelant (2013)

Philippe Vaz Coatelant

Mémoire, j’écris ton nom

La Tremblade
À proximité du phare de la Coubre

Mur de l’Atlantique, territoire d’histoire, champ de forces dans lesquels des civilisations se sont confrontées. Face à l’immensité de l’océan, les vestiges de ces remparts d’un autre siècle semblent bien frêles...

Philippe Vaz Coatelant


Né dans les années 1960, il grandit dans un environnement artistique et scientifique. Il s’oriente tout d’abord vers la création publicitaire avant de s’adonner pleinement à sa passion pour l’art. À la fois artiste plasticien et médiateur scientifique, il recherche des passerelles entre ces disciplines et tente d’inviter le public à des voyages insolites où se côtoient réflexions et poésie. Il a, depuis plus de 10 ans, participé à de nombreuses manifestations artistiques en France et à l’étranger.

Retrouvez le travail de l’artiste sur :

Site web

À partir de ces éléments, j’ai convoqué la poésie des mots et plus particulièrement la mélodie d’une œuvre liée aux valeurs de cette libération, aux luttes et aux aspirations qui font vibrer cette période historique. "Liberté, j’écris ton nom" de Paul Eluard se transforme "in situ" en "Mémoire, j’écris ton nom". Un message gigantesque écrit sur l’horizon, les fondations des lettres ancrées à proximité du phare de la Coubre, autant de symboles d’un avertissement : ne pas oublier les signes pluriels de ce territoire. Les signes de l’histoire, les signes du temps qui passe inexorablement, les signes des transformations écologiques... L’emplacement de ce message est aussi porteur d’un symbole fort : la mémoire doit être travaillée, écrite et transmise. C’est ici la vocation d’un lieu si historique.