Le port de Ribérou est très actif dans la seconde moitié du 18^e siècle, mais son envasement est régulier de par la sinuosité de la Seudre. La population réclame à plusieurs reprises la transformation du chenal, d’autant plus quand à la Révolution française le moulin à marée en tête du port cesse d’être utilisé : servant de chasse, son inactivité engendre l’augmentation des dépôts vaseux et le port devient difficilement accessible.

Un premier projet de rénovation est lancé en 1822, mais l’absence d’entretien du port entraîne un nouvel envasement. De nouveaux travaux sont lancés en 1839 (création de deux doubles cales, renforcement de la rive par un perré surmonté de bollards, implantation d’une écluse de chasse), et sont accompagnés par l’implantation d’infrastructures.

Au milieu du 19^e siècle, une nouvelle écluse et un bassin de chasse sont édifiés. Tous ces aménagements font accroître l’importance commerciale du port.
Au fil du temps, le port a connu d’autres aménagements dont certains ont réduit son activité comme le pont de la route Saintes‑Royan empêchant l’entrée d’importants navires.

Le port connait aujourd’hui une activité réduite et accueille peu de bateaux.