Sentiers des Arts

du 11 septembre au 16 novembre 2025
3 territoires partenaires, 9 communes, 19 artistes, 17 œuvres

La Tremblade, Arvert, Saint‑Fort‑Sur‑Gironde, Saint‑Ciers‑du‑Taillon, Saint‑Sorlin‑de‑Conac, Saint‑Ciers‑sur‑Gironde, Saint‑Aubin‑de‑Blaye, Val‑de‑Livenne, Saint‑Androny

Pour la 13e édition des Sentiers des arts, la CARA, la communauté de communes de la Haute‑Saintonge et la communauté de communes de l’Estuaire poursuivent leur désir commun d’unifier leur territoire par un projet artistique qui se démarque chaque année par son originalité.


(2 pages ~ 8 Mo) Programme


null Sébastien Derland

Sébastien Derland

L'envol du héron

Arvert
Esplanade devant la poste

Puissance mécanique et grâce naturelle dans un hommage vibrant 
à la liberté

Sébastien Derland


Sculpteur métal carrossier

Fort d’une réputation bien ancrée, Sébastien Derland, via la société SAS SCTI, a fait le pari de mettre en avant le savoir-faire des Compagnons, au travers de ses propres créations. Les sculptures réalisées puisent leur essence dans la tôlerie chaudronnerie industrielle depuis plus de quinze ans. Ces dernières ne traduisent pas uniquement une technique d’une infime précision, mais également la volonté de mettre en avant un savoir-faire français issu d’une entreprise à taille humaine. Plus qu’une histoire d’art, ses oeuvres sont issues d’étroites collaborations au sein de son équipe.

Retrouvez le travail de l’artiste sur :

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Dans un éclat d’acier poli et de lignes fuselées, Le héron s’élève entre ciel et mer, comme enlevé au rivage par un souffle poétique. Cette sculpture métallique, réalisée dans un style emprunté à la carrosserie automobile, conjugue puissance mécanique et grâce naturelle dans un hommage vibrant à la liberté. L’artiste a conçu ce héron comme une chimère d’eau et de vent, une silhouette tendue vers l’infini. Chaque plaque de métal, martelée et courbée avec une précision artisanale, reflète la lumière comme les flots sous la lune. Les soudures, volontairement apparentes, évoquent les cicatrices du voyage et le labeur de l’homme face à la matière. Dans cette œuvre, l’oiseau devient messager. Il quitte les berges familières pour rejoindre les cieux incertains, ailes déployées dans un geste suspendu. Il est, cet instant précis, où le poids du monde cède à l’élan de l’imaginaire. L’artiste réussit à suspendre le désir de l’ailleurs et l’appel du large dans le mouvement de ce héron.