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Contenu avec Commune Grézac .
Histoire de la commune
Cette commune de 932 habitants (en 2020) s’étend sur le plateau calcaire crétacé, limité au nord par la Seudre. Composé du bourg et de plusieurs lieux-dits, le village se déploie sur 2005 hectares. Le pays est occupé dès le Néolithique,...
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Cette commune de 932 habitants (en 2020) s’étend sur le plateau calcaire crétacé, limité au nord par la Seudre. Composé du bourg et de plusieurs lieux-dits, le village se déploie sur 2005 hectares. Le pays est occupé dès le Néolithique, comme l’atteste un polissoir du 3e siècle av. J.‑C. découvert au lieu‑dit Moulin Rompu.
L’archéologie aérienne a permis de mettre en évidence l’occupation du territoire à l’époque gauloise. Cette période est marquée par la présence d’une vaste nécropole composée de structures circulaires et carrées de différentes tailles.
À l’époque romaine, la campagne est en plein essor. L’emplacement d’une villa gallo‑romaine a notamment été mis au jour. C’était une "villa rustica", c’est‑à‑dire une exploitation agricole. Elle se composait de trois parties distinctes, mitoyennes, souvent protégées par un enclos : l’urbana, la maison de maître, la rustica où logeaient les esclaves et les bêtes, et la fructuaria, composée de greniers et hangars. Certaines villas hébergeaient plusieurs centaines de personnes. Souvent les esclaves étaient groupés en petits hameaux qui, avec la disparition de l’Empire romain, allaient donner naissance à des villages.
Au Moyen Âge, le bourg est actif. Il sert de relais sur la route de Saint‑Jacques‑de‑Compostelle pour les pèlerins qui se rendent à Talmont. Un prieuré de l’ordre de Grammont exploite les terres près d’Ambreuil, à la limite entre le plateau calcaire et les terres alluviales de la Seudre. Mise à part l’église, des vestiges de l’époque restent visibles à Grézac. Ainsi, il est possible d’emprunter un chemin traversant le village autrefois utilisé par les moines de l’abbaye de Vaux, menant d’un côté à Arces et de l’autre à Benelle, paroisse aujourd’hui disparue.
La commune abritait également le château de Longchamp. Il fut un temps propriété de la famille Guiton de Maulevnien, active dans le développement de Grézac. Mentionnée dès 1384, le château est habité par des familles de grandes lignées. Il est vendu comme bien national en 1794, son propriétaire ayant été guillotiné. L’édifice est peu à peu démembré jusqu’à sa disparition totale.
De tout temps et encore aujourd’hui, l’agriculture a été l’économie dominante du territoire. Plus de 50 % des terres sont réservées aux céréales : blé, orge, maïs. Le reste est composé de vignes entrecoupées de petits bois. Du cognac y est principalement produit. Malgré la diminution du nombre d’agriculteurs, les petites exploitations subsistent.
Éléments du patrimoine
CIVIL / PUBLIC
CULTUREL / RELIGIEUX
Grézac
MÉMORIEL
Grézac
RURAL / VERNACULAIRE
Grézac