- Arces-sur-Gironde
- Arvert
- Barzan
- Boutenac-Touvent
- Breuillet
- Brie-sous-Mortagne
- Chaillevette
- Chenac-Saint-Seurin-d’Uzet
- Corme-Écluse
- Cozes
- Épargnes
- Étaules
- Floirac
- Grézac
- L’Éguille-sur-Seudre
- La Tremblade
- Le Chay
- Les Mathes - La Palmyre
- Médis
- Meschers-sur-Gironde
- Mornac-sur-Seudre
- Mortagne-sur-Gironde
- Royan
- Sablonceaux
- Saint-Augustin
- Saint-Georges-de-Didonne
- Saint-Palais-sur-Mer
- Saint-Romain-de-Benet
- Saint-Sulpice-de-Royan
- Saujon
- Semussac
- Talmont-sur-Gironde
- Vaux-sur-Mer
Contenu avec Commune Corme-Écluse .
Histoire de la commune
La commune se situe dans le canton de Saujon, arrondissement de Saintes.
En 1793, il y avait 937 habitants, jusqu'à 1 047 Cormillons en 1846 et 598 en 1975.
En 2021, la population s'élève à...
Lire la suite...
Masquer la suite...
La commune se situe dans le canton de Saujon, arrondissement de Saintes.
En 1793, il y avait 937 habitants, jusqu'à 1 047 Cormillons en 1846 et 598 en 1975.
En 2021, la population s'élève à 1 121 habitants.
Le territoire s'étend sur 1749 hectares. L'origine du nom : "corme" vient des fruits du cormier (variété de sorbier) bordant autrefois la Seudre et "écluse" pour les barrages situés sur la rivière qui traverse la commune.
Le bourg se développe à partir du 12e siècle sous l'impulsion des moines, les bénédictins de Saint‑Jean d'Angély qui accélèrent le défrichement de la région et la mise en valeur de ce site riche de la présence de la Seudre. Les sept moulins à eau autrefois établis sur la rivière et les quatorze moulins à vent témoignent d'une activité économique importante, basée sur la culture des céréales et du chanvre.
Un pèlerinage existe depuis "des temps immémoriaux", au moins depuis le 12e siècle. En 1105, Ramnulphe, évêque de la Rochelle, donne au Monastère des Bénédictins de Saint‑Jean D'Angély, l'église de Corme‑Écluse. Les Bénédictins font placer une statue en chêne de la Sainte Vierge dans la nouvelle église. De nombreux pèlerins viennent s'y recueillir. L'abbé de Saint‑Jean D'Angély assiste aux fêtes brillantes en compagnie d'un envoyé du Pape Jean XXII. Le pèlerinage est interrompu au moment de la Révolution. La fameuse statue est alors cachée dans un grenier puis portée au presbytère.
En 1841, l'abbé Monnier, curé de Corme‑Écluse, l'installe dans son jardin. Il espère bâtir une petite chapelle et y déposer la statue, mais ne possède pas de terrain. En 1874, à la suite d'un voyage à Lourdes, un de ses paroissiens vient lui offrir, gratuitement, le terrain désiré. Les travaux de la Chapelle se terminent en juillet 1876 et le pèlerinage recommence aussitôt.
Des croyants viennent prier Notre‑Dame de Corme‑Écluse. Plusieurs guérisons d'enfants ont lieu : en 1885, celle d'un enfant de Saint‑Pallais de Saintes atteint d'une perforation à l'estomac, en 1910, le sauvetage dans la tempête, du navire Colombo et en 1944, la protection de la population de Corme‑Écluse, lors du bombardement. En 1878, l'abbé Monnier, épuisé, fait construire une maison à côté de la chapelle et fait appel à des religieuses pour continuer sa mission, c'est le début du Couvent et des sœurs Dominicaines. Pendant de nombreuses années, le pèlerinage se déroulait le 2 août, jour de l'Indulgence. La cérémonie en plein air, dans le parc près de la chapelle, attirait de nombreux pèlerins (entre 500 et 600). Des cars arrivaient de tous les coins du département.
Malheureusement, la tempête de 1999 a abattu de nombreux arbres. Aujourd'hui, le pèlerinage a lieu le 3e dimanche de juillet. Environ 250 pèlerins continuent à venir se recueillir. C'est un rassemblement de prières, de confessions dans les jardins du Couvent, suivi d'une procession jusqu'à l'église Notre‑Dame pour la messe. De nombreuses plaques de marbre attestent, dans la Chapelle, des guérisons et des grâces obtenues
La commune de Corme-Écluse fait partie des communes de la Communauté d'Agglomération Royan Atlantique depuis le 1er janvier 2013.
Éléments du patrimoine
CULTUREL / RELIGIEUX
Corme-Écluse