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Contenu avec Commune Les Mathes - La Palmyre .
Histoire de la commune
Les Mathes est une commune balnéaire de la presqu’île d’Arvert. Son étymologie est controversée. Son nom viendrait du diminutif pré‑indo‑européen "Matta" (signifiant forêt ou buisson), ou du celte "Mad" ou "Mat"...
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Les Mathes est une commune balnéaire de la presqu’île d’Arvert. Son étymologie est controversée. Son nom viendrait du diminutif pré‑indo‑européen "Matta" (signifiant forêt ou buisson), ou du celte "Mad" ou "Mat" (emplacement élevé), ou encore du saintongeais "matte" (jardin maraîcher). Étendue sur 3500 hectares, la commune s’ouvre largement sur la bordure nord de l’embouchure de la Gironde, englobant la majeure partie de la Grande Côte, Bonne Anse et le marais de Bréjat.
Son positionnement en bord de mer laisse penser que le territoire de la commune a été occupé par l’Homme dès la Protohistoire. À cette époque, et ce jusqu’au Moyen Âge, le visage de la région était alors bien différent, puisque la ville, comme ses voisines Arvert, Étaules et Saint‑Augustin, était bordée par l’océan. Peu à peu s’est formé un cordon alluvionnaire, créant ainsi une nouvelle terre appelée "île d’Armot", couverte d’une forêt de feuillus, dite de Salis, et des étendues d’eau.
Au 15e siècle, le défrichement de la forêt de Salis, obstacle principal aux vents et aux sables, permet aux dunes de progresser. Les étangs deviennent alors des marais et des villages sont envahis par le sable. Au début du 19e siècle, ce pays de dunes est impressionnant. Eugène Pelletan écrit à ce sujet : "Au pied de Terre‑Nègre commence la grande côte, la plage tragique ; à gauche, l’océan, toujours l’écume à la bouche et, à droite une cordillère de dunes échelonnées les unes derrière les autres en véritables montagnes… ".
À partir de 1824, est entamé le boisement des dunes afin d’endiguer le mouvement, donnant ainsi naissance à la forêt de la Coubre.
La première mention des Mathes date de 1295. C’est alors un petit hameau niché sur une butte calcaire en bordure du golfe, devenu aujourd’hui le marais de Saint‑Augustin.
Le territoire est contrôlé depuis le Moyen Âge par les seigneurs d’Arvert, notamment le cardinal de Richelieu quand il achète la baronnie. Dès le 16ème siècle, la Réforme protestante est prêchée aux Mathes. Mais contrairement à ses voisines, la paroisse reste majoritairement catholique, préservant ainsi la commune des persécutions des guerres de Religion.
À cette époque, les principales activités de la commune sont l’agriculture et la viticulture. Mais la tradition donne également aux habitants la réputation de naufrageurs : ils auraient provoqué des naufrages de navires en les trompant à l’aide de lumières accrochées aux cous de leurs bêtes. Les naufrages étaient en effet nombreux à l’embouchure de la Gironde. Dès le 17ème siècle, des balises en bois font leur apparition sur l’estuaire.
Sous la Révolution française, l’église de la commune est déclarée "Bien national" et est transformée en Temple de la Raison. Le 16 Ventôse An II (16 mars 1794), le Conseil municipal arrête "que dans le jour, il serait fait un feu dans la ci‑devant église pour tout à la fois convertir les saints en cendres… et purifier par leurs flammes les impuretés qui y ont été commises et en rendre l’air salubre" (citation de l’abbé Travers, en pays d’Arvert, 1975).
La forêt d’Arvert et l’étang de Bréjat, propriétés du seigneur d’Arvert, sont confisqués comme "Biens Nationaux" et mis en vente. Mais ne trouvant pas de nouveaux acquéreurs, le marais est restitué au marquis de Conflans, dernier héritier des seigneurs d’Arvert. Ce dernier y fera creuser un canal muni d’un clapet pour empêcher l’eau salée d’entrer à marée haute. La plage située en face sera alors nommée la plage du Clapet.
En juillet 1815, Joseph Bonaparte, frère de Napoléon Ier, se réfugie aux Mathes, soit dans la propriété des Charmettes, soit celle de Montsouci, avant de gagner Royan, où il embarque pour New‑York le 24 juillet 1815.
Au 19e siècle, grâce à l’ensemencement des dunes, la commune connaît une amélioration économique et voit apparaître de nouvelles activités liées à la gestion de cette nouvelle forêt : charpentiers, menuisiers, scieurs...
Si dès la fin du 19e siècle, le tourisme balnéaire se développe à Royan et aux alentours, il faut attendre après la Première Guerre mondiale pour que les voyageurs s’installent aux Mathes. Dans les années 1930, quelques villas se construisent au Clapet, secteur desservi par le tramway. Le maire envisage la création d’une station balnéaire. Mais ses ambitions sont interrompues par la Seconde Guerre mondiale. La commune est alors occupée par l’armée allemande. L’agence Todt construit en bordure du littoral les blockhaus du mur de l’Atlantique. La ville, pourtant un temps zone neutre, subit les bombardements au moment de la Libération.
Après la guerre, les touristes réinvestissent rapidement le littoral et le maire relance son projet de station balnéaire. En 1962, la municipalité achète 275 hectares de bois pour élargir sa façade littorale. En 1966, le conseil municipal vote le changement de nom de la station balnéaire qui devient La Palmyre. D’importants lotissements y sont construits à partir de 1969.
Aujourd'hui, la commune présente un double aspect :
- Au nord, sur l'îlot calcaire, entouré par le marais de Saint-Augustin, le vieux bourg est resté en partie agricole avec ses polycultures, ses prés, ses vignes.
- Au sud, en bordure du littoral et en lisière de l'immense forêt domaniale, se dresse la station balnéaire moderne de La Palmyre, avec ses résidences secondaires, ses villages de vacances, ses hôtels, ses campings de haut standing.
Cette station est réputée pour ses plages, mais aussi pour son zoo. La Palmyre dispose de la Grande Côte, plage rectiligne sur plus de six kilomètres, et du vaste complexe dunaire de Bonne Anse. Le zoo fut créé en 1966 par Claude Caillé, dans un parc vallonné de dix hectares. C'est aujourd'hui le premier zoo privé de France et le second d'Europe. Près de 1600 animaux y vivent dont certains en semi‑liberté. Le taux de reproduction des espèces rares y est très élevé, et le zoo s'en est fait une spécialité. Il accueille plus de 700 000 visiteurs par an.
En période estivale, Les Mathes et La Palmyre hébergent près de 80 000 touristes. Les estivants disposent de près de 30 km de pistes cyclables, d'un golf, d'un port, d'un espace multi‑loisirs, d'un hippodrome...
Éléments du patrimoine
CULTUREL / RELIGIEUX
Les Mathes - La Palmyre
Église Saint‑Cyr et Sainte‑Julitte
Les Mathes - La Palmyre
Les Mathes - La Palmyre
DOMESTIQUE / ARCHITECTURAL
Les Mathes - La Palmyre
Les Mathes - La Palmyre
Les Mathes - La Palmyre
Les Mathes - La Palmyre
MARITIME / FLUVIAL / PORTUAIRE
Ancien sémaphore de Bonne‑Anse
Les Mathes - La Palmyre
MILITAIRE
Batterie d'artillerie Rest Adler Cosel (le Requin)
Les Mathes - La Palmyre