Peu occupée à la préhistoire et à l’époque romaine, la ville de Talmont‑sur‑Gironde apparaît dans l’histoire en 1071 quand Witbert de Talmont fait un don de terre à l’abbaye de Lorivaux (Arces‑sur‑Gironde) et en 1094 quand l’archiprêtre donne...
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Peu occupée à la préhistoire et à l’époque romaine, la ville de Talmont‑sur‑Gironde apparaît dans l’histoire en 1071 quand Witbert de Talmont fait un don de terre à l’abbaye de Lorivaux (Arces‑sur‑Gironde) et en 1094 quand l’archiprêtre donne Talmont‑sur‑Gironde à l’abbaye de Saint‑Jean‑d’Angély. L’emplacement et la fortification du site en font une place stratégique : la châtellenie est achetée en 1284 par Edouard 1er d’Angleterre qui fait reconstruire la cité sur le modèle des villes nouvelles qu’il établit en Aquitaine. Repassé sous le giron français, le bourg fait l’objet de convoitises au cours de la Guerre de Cent ans. Comme le reste de la Saintonge, et bien que peu convertie à la Réforme protestante, la ville fait les frais des guerres de Religion. Pendant la Fronde, les opposants au pouvoir royal, dont le Prince de Condé, remettent la ville aux troupes espagnoles : ces derniers l’abandonnent en 1652, suite à un siège mené par les troupes royales, et démolissent les fortifications et le château avant leur départ.
La ville, mal en point au début du 18 siècle, va connaître une renaissance notamment grâce à son port et ses marais qui sont asséchés et mis en culture.
Au 19e siècle, malgré les aménagements du port, la commune connait un déclin et se tourne vers les activités agricoles et artisanales. Au 20e siècle, la ville se voit proposer de nombreux projets d’aménagements du port en vaste zone portuaire, mais aucun n’aboutira. Parallèlement, la mise en valeur du village débute dans les années 1940. Après la Seconde Guerre mondiale, le bourg attire de plus en plus de visiteurs malgré la fragilité du site.
Aujourd’hui, l’activité principale est la valorisation et la conservation du village de Talmont‑sur‑Gironde.
