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Histoire de la commune
D’une superficie de 2174 hectares, la commune d’Arces‑sur‑Gironde se trouve dans le canton de Cozes, implantée entre l’arrière-pays saintongeais et la côte. Étendu sur un plateau vallonné de calcaire crétacé à vocation agricole, le village a un...
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D’une superficie de 2174 hectares, la commune d’Arces‑sur‑Gironde se trouve dans le canton de Cozes, implantée entre l’arrière-pays saintongeais et la côte. Étendu sur un plateau vallonné de calcaire crétacé à vocation agricole, le village a un emplacement et un rôle stratégique qui se traduit dans son nom : celui-ci serait dérivé du latin arx, signifiant à la fois hauteur, colline et lieu fortifié.
Le site est occupé dès le Néolithique comme en attestent les éléments archéologiques qui y ont été découverts. Mais c’est au 11e siècle que le bourg, avec son église dédiée à Saint‑Martin, se développe. Arces est alors l’objet de convoitises des seigneurs et de l’Église de la région. Entre 1083 et 1091, l’église d’Arces et ses revenus sont donnés par Arnaud de Gémon de la maison de Mortagne à l’abbaye de Vaux dont il est le fondateur avec son frère Pierre. Les moines installent un prieuré et des chartes établissent les droits et privilèges de l’abbé de Vaux.
Il est notamment prévu dans un cartulaire antérieur à 1198 :
"Lorsque l’Abbé de Vaux vient rendre visite au prieur, il (sera) accompagné de dix cavaliers et de six valets à pied. Ils doivent trouver, en arrivant à Arces, de l’avoine dans les écuries et du foin ou de l’herbe en abondance. Le cheval de l’Abbé doit avoir un boisseau d’avoine, les autres chevaux la moitié. Le préposé doit donner à l’Abbé, à sa suite et à ses serviteurs du bon pain, du bon vin en abondance, de la viande de porc, de bœuf, des poulets rôtis et lardés avec la sauce… une cuisine des meilleurs poissons que l’on pourra trouver, et le soir, pour l’héberger dignement du vin et des chandelles. De plus, le prieur d’Arces doit venir au chapitre général aux deux fêtes indiquées (la fête de Saint‑Étienne en été et en hiver) et doit verser au monastère, en règlement de sa pension, un paiement annuel de dix sous tournois et un cent d’œufs, naturellement, cinq sous à chaque fête et un cent d’œufs à la fête de l’hiver."
L’autorité de l’abbé de Vaux fut contestée à plusieurs reprises au cours des siècles par les pouvoirs locaux. Un exemple date de 1551, quand Benoît de Mortagne envahit Arces : il en interdit l’accès à l’abbé mais menacé d’excommunication, il se retire.
Administrativement et du point de vue seigneurial, le territoire d’Arces dépend aux deux tiers de la baronnie de Cozes et pour le reste de la châtellenie de Talmont. Deux seigneuries se développent sur le territoire et restent en place jusqu’au 19e siècle : la seigneurie du Breuil au château de Théon dès le 14e siècle et celle propriétaire du château de Conteneuil à partir du 16e siècle.
Arces devient très vite une étape sur la route de Saint-Jacques-de-Compostelle pour les pèlerins qui viennent de l’ouest et se rendent à Talmont où ils embarquent pour traverser la Gironde. Mais l’activité essentielle de la commune reste l’agriculture.
Dès le 11e siècle, et ce jusqu’au 20e siècle, l’économie de la commune repose sur l’exploitation des ressources naturelles : les céréales, la vigne, les marais salants et les bois. À partir du 16e siècle, une communauté protestante s’établit à Arces notamment grâce à la présence sur le territoire de capitaines, pilotes, mariniers ou encore matelots. Mais au 17e siècle, les protestants doivent faire face au courroux de la Dame de Théon, Joachine du Breuil, qui ne pardonne pas la mort de son frère en 1622 au siège de Royan. Par vengeance, elle tente d’éliminer les protestants de ses terres, d’abord en s’attaquant aux biens puis aux personnes. Par son droit de "Haute justice", elle fait condamner "sept à huit vingt" protestants (140 à 160) : certains sont roués vifs, d’autres pendus.
Au 19e siècle, notamment en 1850 et 1870, la viticulture se développe comme dans tout le pays royannais. Mais son expansion est interrompue par la crise du phylloxéra. Suite à cet épisode, les exploitations d’Arces se lancent dans la polyculture.
La commune est rebaptisée Arces‑sur‑Gironde en 1912 pour éviter la confusion avec d’autres bourgs du même nom. Elle est équipée tout au long du 20e siècle d’infrastructures publiques : des réverbères en 1890, une cabine téléphonique en 1924, l’électricité dans les bâtiments municipaux en 1930‑1931 et des bains-douches et un lavoir en 1951. Malgré cela, Arces‑sur‑Gironde fait face à un déclin démographique jusque dans les années 1980, période où la courbe s’inverse. La commune compte 753 habitants en 2020.
Éléments du patrimoine
ARCHÉOLOGIQUE
Lorivaux, histoire d'un village discret
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CULTUREL / RELIGIEUX
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DOMESTIQUE / ARCHITECTURAL
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RURAL / VERNACULAIRE
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