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Histoire de la commune
La commune est chef-lieu de canton (14 communes). Elle fait partie de l'arrondissement de Saintes. La population était de 609 habitants en 1790, de 523 en 1946. Aujourd'hui, elle s'élève à 1830 habitants. Le nom vient d'un vieux mot celte...
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La commune est chef-lieu de canton (14 communes). Elle fait partie de l'arrondissement de Saintes. La population était de 609 habitants en 1790, de 523 en 1946. Aujourd'hui, elle s'élève à 1830 habitants. Le nom vient d'un vieux mot celte Koz qui veut dire vieux. La commune de 1636 hectares s'étend sur le plateau calcaire dont l'altitude oscille entre 40 et 50 mètres. Sur la moitié est de son territoire, le calcaire est recouvert par des formations superficielles.
La présence de l'homme est très ancienne. L'archéologie aérienne a permis de découvrir au lieu‑dit La Maison Rouge, un camp néolithique protégé par des accès multiples avec portes à chicanes. Jacques Dassié a également repéré une petite nécropole à Javrezac. Les morceaux de céramique découverts permettent de la dater du début du second âge de fer, vers 500 avant J.C. On a dénombré sur le territoire de la commune, les traces d'une dizaine de “Villae” gallo-romaines, notamment au Fief Neuf ; ce qui prouve que, dès cette époque, l'activité agricole est importante. Un axe routier qui relie Saintes au port du Fâ‑Barzan passe par Cozes.
Dès la fin du 11e siècle, la paroisse devient une étape importante sur la route de Saint‑Jacques‑de‑Compostelle. C'est à Cozes que se fait la jonction entre la route qui arrive de Saintes par le gué de Thaims et celle, plus à l'ouest, qui passe par Sablonceaux et Grézac. Au début du 13e siècle, il existe un bourg agricole, une église dédiée à Saint-Pierre et un prieuré. En 1213, le prieur est requis par l'évêque d'Angoulême comme expert dans une affaire où est impliqué le prieuré de la Garde, près de la Tremblade. Le jugement est daté du 25 septembre 1213. Le prieur, à défaut d'autre cachet, met l'empreinte de sa clef au bas de la sentence.
Dès la signature de l'Édit de Nantes, les protestants construisent un temple. Au début du 17e siècle, Joachine du Breuil, “Dame de Théon”, château situé à cheval sur les paroisses de Cozes et d'Arces, persécute les Huguenots de Meschers et de Saint‑Georges‑de‑Didonne (voir le chapitre sur Arces.) En 1682, le pasteur Forestier s'installe à Cozes. Malgré les conseils de prudence qui lui sont prodigués, il continue à prêcher dans le temple. Il est arrêté et “mené aux prisons de Saintes où il demeura longtemps”. Par arrêt de Conseil d'État, le temple est détruit. Le pasteur Jacques Fontaine organise des “assemblées du désert”. Les dimanches des Rameaux et de Pâques 1684, il prêche devant une nombreuse assemblée. Mais, il est arrêté à son tour, dans les derniers jours d'avril 1684.
En mai 1794, pour protéger un convoi de grains venant d'Amérique, le Comité de Salut public envoie une flotte de 26 navires sous les ordres du Contre‑Amiral Villaret de Joyeuse. Un premier combat a lieu avec la flotte anglaise dans la soirée du 28 mai. Le 1er juin, un nouvel affrontement tourne à l'avantage des Anglais. Pendant le combat, le “Vengeur” perd tous ses mâts. Il s'enfonce lentement. Quelques marins dont le capitaine, s'échappent sur des chaloupes anglaises. Tout le reste de l'équipage préfère sombrer avec le navire aux cris de “Vive la République”, plutôt que de se rendre aux Anglais. Beaucoup de marins et des officiers étaient natifs de la Presqu'île d'Arvert. La Convention décréta qu'une “forme” du vaisseau de ligne “le Vengeur” serait suspendue à la voûte du Panthéon. En 1886, la commune édifia un monument à la mémoire des marins du “Vengeur”. Certains de ceux‑ci étaient originaires de Cozes.
En 1814, les troupes anglaises venant d'Espagne, envahissent le Sud‑Ouest de la France. C'est à Cozes qu'elles apprennent l'abdication de Napoléon 1er. Elles rebroussent chemin vers Bordeaux. En ce 19e siècle, l'économie reste essentiellement agricole. La campagne est parsemée de moulins à vent. La commune produit des céréales, du vin, des eaux‑de‑vie, des bovins qui alimentent le cabotage des petits ports de Saint‑Seurin‑d'Uzet, des Monards, de Meschers.
Aujourd'hui, l'activité majeure demeure l'agriculture, même si celle‑ci s'est profondément modifiée par la modernisation des cultures. Partout, les terres de labour (1006 hectares) alternent avec les vignobles (250 hectares) et les bois. On produit surtout du pineau. Le tourisme rural se développe et attire de plus en plus d'étrangers. La saison est animée par le Festival Plein Sud en avril, où sont présentés des films, du théâtre, des danses, des expositions autour du continent africain. Des randonnées pédestres sont possibles grâce au passage du G.R.360 et du “G.R de pays”. Les structures d'accueil comprennent un hôtel, un camping municipal et des gîtes ruraux. Un marché hebdomadaire et une foire le premier mercredi de chaque mois se tiennent sous les halles.
Éléments du patrimoine
INDUSTRIEL
Cozes
RURAL / VERNACULAIRE
Cozes