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Histoire de la commune
Barzan viendrait du latin Barisiacum, indiquant la présence d’une villa appartenant à la famille Barisii. Au Moyen Âge, le village prit le nom de Barlan, puis Balzan avant de devenir Barzan. D’une superficie de 807 hectares,...
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Barzan viendrait du latin Barisiacum, indiquant la présence d’une villa appartenant à la famille Barisii. Au Moyen Âge, le village prit le nom de Barlan, puis Balzan avant de devenir Barzan. D’une superficie de 807 hectares, la commune s’étale essentiellement sur un plateau calcaire. Elle est largement ouverte vers le sud, sur la Gironde par la baie de Chant‑Dorat. Elle est limitée par les ruisseaux "le Désir" et "le Rambaud" à l’ouest et par la falaise du Caillaud et le marais de Talmont.
Le territoire de Barzan est occupé dès le Néolithique comme l’attestent des découvertes archéologiques datant du 19e siècle. Mais c’est aux 1er et 2e siècles de notre ère que la ville connait son apogée avec la cité gallo‑romaine Novioregum. Repérée dès 1715 et dévoilée par la photographie aérienne de Jacques Dassié en 1962, la ville était reliée directement à Mediolanum Santonum (Saintes), capitale des Santons. Elle possédait entre autres un temple et des thermes qui sont ouverts à la visite de nos jours. Après le 3e siècle, la cité est sur le déclin et disparaît probablement avec la chute de l’Empire romain.
Les vestiges médiévaux de la ville sont rares. Il est probable qu’elle ne soit à cette époque qu’une petite seigneurie dépendantes d’autres seigneuries plus importantes : la châtellenie de Talmont, celle de Saint‑Seurin et la baronnie de Cozes. Il existe également un autre petit fief, celui des Monards, où un port est attesté dès 1681, et dont le toponyme rappelle l’existence de moulins alimentés par les eaux s’écoulant du plateau calcaire.
Jusqu’au 19‑siècle, l’agriculture et l’exploitation des vignes sont les activités essentielles à la vie économique du bourg. Après une expansion débutée au 16e siècle, la viticulture connait un recul au 19e siècle. La modernisation du port des Monards en 1840 apporte du changement à la commune, parallèlement à la transformation du moulin en minoterie. Le port peut accueillir de plus gros bateaux, ramenant du grain pour la minoterie et exportant la farine, les céréales et le vin des environs. C’est à cette époque qu’est construite l’église Saint‑Pierre, en remplacement de l’édifice du 12e siècle. Comme ailleurs sur le territoire royannais, les vignes de Barzan subissent la crise du phylloxéra. Les fermes se tournent alors vers la polyculture.
Aujourd’hui, la commune a une double vocation : agricole et touristique. Le bourg de Barzan et les hameaux sont essentiellement tournés vers l’agriculture. Toutefois, comme dans beaucoup d’endroits, le nombre d’agriculteurs a diminué. Les cultures principales restent le maïs et la vigne.
En bordure de la Gironde, dans la baie de Chant‑Dorat, s’est installé le lotissement de Barzan‑plage. Les équipements touristiques de la commune se composent d’un restaurant et deux campings. Les fouilles archéologiques du site du Fâ et son développement à partir de 1993 sont également un moteur de la vie économique de Barzan.
Éléments du patrimoine
ARCHÉOLOGIQUE
Barzan
CIVIL / PUBLIC
Barzan
CULTUREL / RELIGIEUX
Barzan