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Histoire de la commune
La commune se trouve dans le canton de Saujon (arrondissement de Saintes). La population était de 518 habitants en 1790, de 385 en 1846. Elle s’élève en 1999 à 562 habitants et atteint...
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La commune se trouve dans le canton de Saujon (arrondissement de Saintes). La population était de 518 habitants en 1790, de 385 en 1846. Elle s’élève en 1999 à 562 habitants et atteint les 727 habitants en 2007. Son nom vient d'un vieux mot gaulois qui signifie monticule. La commune de 1201 hectares se trouve sur le plateau de calcaire crétacé. Elle est traversée par la Seudre, qui laisse sur le calcaire une traînée d'alluvions fluviales. Elle est formée d'une dizaine de hameaux.
L'occupation humaine est très ancienne. L'archéologie aérienne a permis de découvrir sur le Haut Gaillot, point culminant de la commune (21 m.) des traces de fossés et d'aires circulaires protohistoriques. Au Moyen Âge, c'était une petite seigneurie. On a retrouvé les restes d'une "motte castrale" en partie effacée par les labours. Des fossés sont encore visibles.
Entre 1198 et 1221, dans une charte, Guillaume de Rabaine et son épouse Banche confirment la donation que "Itier du Chay" avait fait, dans son testament, à l'Abbaye de Vaux, de terrain situé devant l'église de Saint‑Éparque" avec le sens qui est sur les jardins potagers qu'on appelle "mates".
Dès 1440, le "Châtel du Chay" est connu. En 1548, la paroisse prend part à "la guerre des gabelles" qui ensanglante la région. En représailles, le connétable de Montmorency, oblige le bourg à livrer les cloches (une grosse et deux moyennes) de son église. Pendant les guerres de Religion, en 1571, la vieille église Saint-Martin, de style roman, est incendiée. Ce n'est qu'au 18e siècle qu'on reconstruit l'église qui existe à l'heure actuelle. On la complète, au siècle suivant, par une façade et un clocher‑mur.
Le 11 février 1758, la terre du Chay est vendue, par le duc d'Aiguillon, au Maréchal de Sénectère. Au 19e siècle, l’activité principale de la commune est l’agriculture. En 1839, il y a sept moulins à vent, deux moulins à eau et une amidonnerie. La ville de Royan qui, grâce au tourisme, se développe, commence à manquer d'eau potable. En mai 1893, Louis Lair, ingénieur civil, fait commencer les travaux pour capter la nappe phréatique qui se trouve sous la Seudre, dans la région de Pompierre, à la limite de la commune de Saujon. La nappe peut fournir jusqu'à 5 000 m3 d'eau par jour.
Mais, dans l'entre-deux-guerres, Royan se développant toujours, Pompierre n'est plus suffisant. En 1931, Daniel Hedde, ingénieur des "Arts et Manufactures", fait creuser un nouveau puits au lieu‑dit "La Bourgeoisie" en face de Pompierre. Ce qui assure à Royan une alimentation de 20 000 m3 d'eau potable.
Aujourd'hui, l'activité essentielle demeure l'agriculture : céréales et surtout vignoble (vin de consommation courante et cognac). Le secteur artisanal compte une dizaine d'entreprises. L'activité commerciale est pratiquement inexistante à cause de la proximité de la ville de Saujon.
Toutefois, cette proximité (établissement thermal de Saujon) et la présence des plages à moins de 10 km attirent des touristes qui aspirent au calme de la campagne. Les structures d'accueil se composent d'un hôtel‑restaurant, de gîtes ruraux et de quelques résidences secondaires.
Éléments du patrimoine
INDUSTRIEL
Le Chay
RURAL / VERNACULAIRE
Le Chay